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bonjour fouzia,
exc use-moi pour le délai de ma réponse, j'avais perdu le code pour entrer dans mon blog. (
Par tricycle, le 13.04.2015
bonjour christian,
je veux déjà te dire que je suis impressionnée par ton ... blog? site? as-tu déjà propo
Par Mireille Binet, le 01.03.2015
bonjour à chacun de vous,
merci pour le partage.
ou trouve t'on ces articles svp?
Par Fouzia, le 14.10.2014
bonsoir christian
je profite d'une nuit sans trop de sommeil pour donner une première impulsion à une possibl
Par Anonyme, le 18.05.2014
dommage que la mise à jour ne soit pas récente, pour faire un commentaire
Par tanays, le 19.01.2014
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Date de création : 06.02.2010
Dernière mise à jour :
23.03.2017
58 articles
article écrit par Christian Loehlé ; www.christianloehle.ch
Il y a quelques temps, une collègue systémicienne s’était trouvée très intéressée par des propos que je tenais, dans une discussion d’équipe, sur le sentiment de vide des personnalités borderline. Elle m’avait alors abordé, par la suite, avec la demande suivante :
« Christian, je suis intéressé à lire ce que l’analyse transactionnelle a écrit sur les personnalités états-limites et leur traitement. As-tu des ouvrages à me conseiller ? »
Première réaction de ma part :
« Super ; une collègue hors AT qui s’intéresse à ce qui s’écrit en AT ! »
Deuxième réaction :
« Des ouvrages ? En AT ? Sur une problématique clinique spécifique ? … Est-ce que cela existe ? »
Et bien non ! Il semblerait que ce genre d’article soit en rupture de stock.
Bien sûr, il y a quelques œuvres qui ont fait date. Le Cathexis Reader, par exemple. Bon, il n’est pas traduit, et de toute manière il est épuisé et difficile à trouver. Ah, et il y a aussi le livre de Steiner : A Quoi Jouent Les Alcooliques. Certes, il est épuisé également. Sinon, il y a encore … Tiens ?!? Quoi d’autre, en fait ?
Alors je pose la question de but en blanc : Comment se fait-il que nous publions si peu d’ouvrages d’analyse transactionnelle, dans le champ clinique, à propos de problématiques spécifiques ?
Je n’ai évidemment pas la réponse à cette énigme. Mes hypothèses sont diverses.
Il se pourrait que les analystes transactionnels cliniciens travaillant en institution de soin spécialisée soit peu nombreux, car on leur préfèrerait des praticiens d’orientations plus consensuellement admises. Ceci expliquerait qu’aucun analyste transactionnel ne se sente la fibre de se poser en expert d’une problématique. Mais à vrais dire, je ne pense pas que cette hypothèse se vérifie.
Dans un autre ordre d’idée, il se peut que l’analyste transactionnel se soit formaté à lire et à écrire des publications ne dépassant pas dix pages, et donc éditables par les AAT. A noter que, si cela est vrai, cela me paraît regrettable. Car il est dans les AAT un certain nombre d’articles qui, à mon avis, gagneraient en confort de lecture si leur contenu était dilué et illustré en 200 pages plutôt que Parfaitement (i.e. Clairement et Brillamment et Succinctement et Puissamment et … ) synthétisé en 10 pages.
Autres hypothèses possibles :
Les éditeurs en analyse transactionnelle sont-ils trop chers ?
La main du CTA passe-t-elle par une période réfractaire définitive après le processus écrit de certification de son propriétaire ?
Les ouvrages sont-ils en réalité écrits, sans pour autant émerger à l’air libre, faute de distributeurs pour les rendre accessibles ?
Bref, que se passe-t-il ?!?!
Toujours est-il que je me suis senti quelque peu mal à l’aise, face à ma collègue, à lui répondre que les analystes transactionnels n’avaient pas publié d’ouvrage, à ma connaissance, sur les états limites.
Mon malaise face à ma collègue était fait de honte, d’abord. Un relent de Parent qui me susurrait : « Elle est pas sérieuse, ton orientation, si elle n’enfante pas de livres sur les problématiques qu’elle traite et les moyens qu’elle se donne pour les traiter ! ». Cela a beau être un brin définitif, comme critique, j’y trouve cependant une touche de justesse.
Mon malaise avait le goût de la tristesse, également. Tristesse mêlée d’inquiétude ; sentiments suscités par l’idée que ce qui est publié en AT de pointu et spécifique en clinique ne se trouve que dans des articles d’une poignée de pages, disponibles dans des revues athématiques, que les bibliothèques publiques ou universitaires rechignent à acquérir. Tristesse et inquiétude, donc, pour le peu de visibilité que nous donnons à notre pensée, à notre expérience, à notre réflexion, à nos développements.
Pour l’exemple, le canton de Vaud est un canton (département) suisse de 700'000 habitants, possédant une université de 12’000 étudiants (chiffres de 2008).
Sa bibliothèque universitaire, qui possède une faculté de psychologie, ne possède ni les AAT, ni les CAT. La bibliothèque de l’hôpital psychiatrique universitaire, hôpital par ailleurs renommé, ne les possède pas non plus. Enfin, la bibliothèque municipale du chef-lieu non plus.
Pour trouver les CAT dans ce département pourtant grand à l’échelle de la Suisse, il faut aller à l’Ecole d’Etudes sociales et Pédagogique (l’école qui forme les éducateurs, assistants sociaux et animateurs socio-culturels), ou à l’’école de soins infirmier. Quant aux AAT, ils sont introuvables à celui qui ne va pas les quérir directement au centre de documentation d’un institut de formation en AT.
N’est-ce pas regrettable ?
Alors, je me le demande, quel clinicien, intéressé à lire de l’AT sur une problématique à laquelle il est confronté de manière régulière, va prendre le temps d’aller éplucher à l’aveugle des revues méconnues et difficiles d’accès ??? La probabilité qu’un curieux se donne tant de peine est d’autant plus faible que nombre de courants psychologiques ont – eux – généreusement publié. De sorte qu’en parcourant un répertoire de bibliothèque sérieuse ou en surfant sur Amazon.fr, ledit curieux trouvera facilement moult ouvrages sur la problématique qui l’intéresse ; moult ouvrage, mais pas en AT.
En résumé, nous manquons là d’une occasion pour nous faire connaître, par un mode d’écriture et de publication développée et accessible hors de notre communauté.
Mais peut-être manquons-nous ainsi également l’occasion de récolter, recenser et partager l’expérience professionnelle de certains praticiens en lieux de consultation spécialisée, et qui au fil des ans accumulent et affinent un savoir-faire, un usage et une organisation des concepts et des outils à la compréhension et au traitement de problématiques ciblées. On peut donc penser que ce sont toute une science et une technique qui, à la mort de chacun d’eux, tombent dans l’oubli.
Et ceci aussi, c’est triste.
Quelles solutions pouvons-nous trouver pour changer cette situation ?
Comment pouvons-nous nous donner les moyens d’écrire et de publier des textes plus poussés, plus développés ?
Comment nos structures associatives peuvent-elles mettre à notre disposition des moyens de soutien à cette démarche de publication ?
Comment les instituts de formation peuvent-ils encourager, promouvoir, soutenir ce changement ?
Je ne suis sans doute pas le premier à me pencher sur la question, et j’avoue ne pas m’être intéressé à voir qui avait déjà nommé le problème, et qui œuvrait déjà en ce sens. Mon souhait, par cet article, est simplement de soulever la question, ou peut-être seulement de la maintenir à l’ordre du jour.
Et voilà quelques idées qui, je l’espère, pourront nous aider à changer la situation :
· Nous pourrions développer la traduction d’ouvrages spécialisés qui sont initialement écrits dans d’autres langues.
· Nous pourrions développer un système de prix (similaire au prix Raymond Hostie) qui s’adresserait spécifiquement aux publications d’ouvrages sur des domaines spécifiques et qui motiveraient les transactionnalistes à ce mettre à l’ouvrage.
· Nous pourrions développer une forme de soutien financier par les associations francophones d’analyse transactionnelle pour les publications d’ouvrages spécialisés (avec la même fonction motivationnelle).
· Nous pourrions réfléchir en termes de collectifs d’articles sur des thèmes cliniques (et non conceptuels). Cela permettrait de mettre en valeur le savoir de praticiens qui ne sont pas disponibles à rédiger un ouvrage entier à eux seuls.
· Nous pourrions imaginer une forme d’édition et publication de travaux de certification (CTA), lorsque le cas présenté semble représentatif d’une problématique spécifique)
· Nous pourrions organiser des congrès, dont nous publierions au moins les actes.
Et vous ;
Ce type de publication vous manquent-elles également ?
Quelles sont vos idées pour y remédier ?
Il y a un ouvrage qui doit être encore disponible : "Analyse transactionnelle et psychologie clinique" de George Escribano, à commander chez son auteur à Paris. Son mail est : gescribano@aol.com. Toutes les pathologies y sont présentées avec un plan de traitement pour chacune.
Bonsoir Christian,
je suis novice en matière d'AT (je suis une formation depuis le mois de septembre) , mais je comprends parfaitement ton propos concernant la production d'écrits en AT et leur accès limité et laborieux.
A plusieurs reprises, notre formateur ( Jean-Dominique Vauthier) nous a conseillés des lectures et à plusieurs reprises nous nous sommes heurtés à la question " où trouver ces articles ?
Je trouve tes suggestions pertinentes ; l'idée de décerner un prix me semble particulièrement intéressante.
Merci à toi
Martine
http://psychotherapie.over-blo.com.centerblog.net
Bonjour Christian,
je viens de lire votre texte, je trouve votre question très importante et vous informe que plusieurs articles ont été publiés sur les troubles border-line et narcissiques en analyse transactionnelle, ainsi que des articles concernant d'autres problématiques cliniques spécifiques.
Pour les connaître et les faire connaître vous pouvez vous rendre sur le site des Editions d'Analyse Transactionnelle, qui publie la revue d'AT ainsi que des ouvrages. Voici ses coordonnées : www.editionsat.fr. Vous y trouverez un index par auteurs, par numéro et par mots clefs qui pourra vous rendre service. La plupart de ces articles sont réédités dans les Classiques de l'AT (C.A.T)
Bien cordialement
Elyane
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Bonjour Christian,
Je veux déjà te dire que je suis impressionnée par ton ... blog? site? As-tu déjà proposé tes articles aux AAT? Ils mériteraient vraiment d'être publiés. Et s'ils le sont et que je ne les ai pas lus, alors, je boirai ma honte en silence!
As-tu lu "La danse borderline" de Laurie Hawkes, TSTA en Psychothérapie de Paris? Il semble que cet ouvrage répondrait au manque de littérature AT sur ce thème.
Par ailleurs, je trouve très pertinentes tes réflexions sur le manque de références, de publications d'articles scientifiques ou sur la pratique professionnelle en AT. Il existe maintenant un comité Recherche à l'EATA. Tu pourrais leur faire part de tes idées; de la même façon, l'IFAT avec l'accès aux articles des AAT par Cairn vise la diffusion de cette revue auprès des institutions, Hautes écoles, universités. Patrick Bailleau est un excellent interlocuteur à ce propos. Je oense que tu le connais au travers des cours de W.C Cornell.
A bientôt!
Mireille
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